Deux hommes ont �t� plac�s en garde � vue hier � Paris par la section antiterroriste de la brigade criminelle, dans le cadre de l'enqu�te sur l'attentat commis � Paris contre le centre des imp�ts du XI e arrondissement, dans la nuit du 10 au 11 octobre.
L'explosion, d'origine criminelle, avait endommag� la porte de la tr�sorerie, situ�e au 49, avenue Philippe Auguste, ainsi que deux v�hicules.
Deux t�moins avaient examin� environ vingt minutes avant l'explosion le sac contenant l'explosif utilis� pour l'attentat commis � Paris.
Constatant qu'il contenait des fils �lectriques et une p�te, ils s'�taient �loign�s. Puis, apr�s avoir appris la nouvelle de l'explosion, ils se sont fait conna�tre de la police, pr�cisant, que, selon les premiers �l�ments de l'enqu�te, l'engin a �t� d�pos� par un seul individu.
Parmi les deux personnes arr�t�es se trouverait l�un des fondateurs de l�espace Cyrnea situ� � Paris 12�me. Cet endroit, seul lieu de vie corse sur Paris, r�unit souvent des Corses de la capitale d�sireux de retrouver un peu de l�atmosph�re de l��le autour d�une boisson ou d�un d�bat. Ancien militant du FLNC et condamn� � cet effet, il serait soup�onn� d�avoir �t� l�un des ex�cuteurs de l�attentat.
La veille, un attentat tr�s spectaculaire avait endommag� une caserne militaire � Nice, ainsi qu'un coll�ge situ� � proximit�. Ces deux actions ont �t� revendiqu�es mardi par le FLNC-Union des combattants, principale organisation clandestine. Une revendication intervenue alors que Nicolas Sarkozy, ministre de l'Int�rieur, doit se rendre aujourd'hui en Corse, notamment pour inaugurer la plaque � la m�moire du pr�fet Claude Erignac, qui avait �t� d�truite cet �t�.
Toutefois il semblerait que ces arrestations auraient une fonction d�apparence. Il fallait arr�ter des suspects et P-J. �� �tait tout d�sign�.
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