Mich�le Alliot-Marie, ministre de la D�fense, qui s'est rendue vendredi � Nice � la caserne militaire vis�e par un attentat en d�but de matin�e, a d�nonc� un "acte de toute �vidence criminel, stupide et l�che".
"Je ressens de la tristesse et de la col�re", a ajout� la ministre en pr�cisant: "ce ne sont pas des actes de ce type qui vont changer en quoi que ce soit la d�termination des militaires � d�fendre les Fran�ais".
"Placer des explosifs au risque de tuer des innocents, c'est vraiment la forme la plus d�grad�e de l'expression", a-t-elle ajout�, en d�non�ant "l'aveu d'impuissance des auteurs" de l'attentat.
Le ministre de l'�ducation nationale, Luc Ferry, s'est d�clar� vendredi "atterr� et r�volt�" par l'attentat visant la caserne Fillet � Nice qui a provoqu� d'importants d�g�ts dans un coll�ge voisin et bless� la gardienne de l'�tablissement qui se trouvait dans sa loge.
"� quelques minutes pr�s, l'explosion aurait pu �tre tragique et tuer des vies humaines, notamment des enfants", a d�clar� dans un communiqu� le ministre �voquant l'heure matinale de l'attentat.
M. Ferry d�clare �galement "apporter tout son soutien aux personnels d'entretien et d'accueil fortement choqu�s et dont certains sont pass�s devant la charge explosive quelques instants avant l'explosion lors de leur prise de service".
Par ailleurs, le syndicat FSU des personnels non-enseignant, l'Unatos, "exprime toute sa solidarit� avec la coll�gue victime de cet acte irresponsable". Dans un communiqu�, le syndicat ajoute "condamner avec la plus grande vigueur tous les actes de violences quels qu'ils soient et d'o� qu'ils viennent".
Jean-Pierre Raffarin s'est d�clar� vendredi soir "choqu�" par le "l�che attentat" commis le matin m�me contre une caserne militaire de Nice et a demand� que ses auteurs soient "arr�t�s le plus rapidement possible" et "fermement condamn�s".
"Je veux dire combien je suis choqu� par le l�che attentat de ce matin contre une caserne militaire � Nice. Cela montre que nous devons �tre vigilants. Vouloir s'attaquer � une caserne r�v�le d'abord et avant tout un esprit de l�chet�", a d�clar� le Premier ministre en marge d'une visite au camp militaire de Mourmelon (Marne).
"Je demande au ministre de l'Int�rieur (Nicolas Sarkozy) et au garde des Sceaux (Dominique Perben) d'arr�ter le plus rapidement possible les auteurs et de les condamner fermement pour que l'on comprenne bien que s'attaquer � nos forces arm�es, s'attaquer aux b�timents publics, s'attaquer � ceux qui d�fendent sous toutes les formes que ce soit la nation, c'est s'attaquer � la nation tout enti�re et la nation ne peut pas l'accepter", a-t-il ajout�.
L'hypoth�se de la "piste corse" est privil�gi�e par les enqu�teurs apr�s cet attentat qui a fait un bless�, notamment en raison de la composition sp�cifique de la charge explosive visant un symbole de l'�tat.
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