Deux jeunes, un mineur et un majeur dont les identit�s n'ont pas �t� communiqu�es, ont �t� plac�s en garde � vue apr�s l'incendie criminel, qui a ravag� samedi un bureau de police � Pau.
Les deux jeunes gens avaient �t� interpell�s dimanche en possession de deux bidons d'essence pleins qu'ils transportaient dans un sac en plastique. Ils ont dans un premier temps assur� qu'ils faisaient le plein pour leur scooter,.
Le bureau de police de proximit� de Ronsard a �t� incendi� par une quinzaine de jeunes gens, encagoul�s et munis de battes de base-ball.
� propos de l'incendie, le procureur a estim� qu'il y a eu "intention de faire des d�g�ts mat�riels mais aussi corporels". "C'est intol�rable, insupportable", a-t-il ajout�. "Il y a une logique de territoire, de zone", a d�plor� M. Dreno.
Le ministre de l'Int�rieur, Nicolas Sarkozy, a apport� dimanche son soutien "dans le combat qu'a engag� la police contre les r�seaux d'�conomie souterraine et contre la violence urbaine".
La section locale du principal syndicat des gardiens de la paix, Unsa-police, s'est insurg�e contre une "violence � l'�tat sauvage", critiquant l'implantation de bureaux de police de proximit� dans des immeubles d'habitations.
Deux autres syndicats, Alliance et le SNPT, ont d�nonc� de leur c�t� "le manque de policiers professionnels" dans un bureau comme celui de Pau o� il n'y avait qu'un seul policier titulaire sur trois agents.
Ici le traitement m�diatique a �t� totalement diff�rent de celui exerc� par les m�dias en Corse. � Pau, on a cherch� � savoir, � comprendre ce qui s��tait pass�. � Luri, la presse a tout de suite class� l��v�nement dans la cat�gorie � politique � alors que la racine du mal se ressemble beaucoup.
TOUT LE DOSSIER CORSE
|
|