"En Catalogne, les institutions disposent depuis plusieurs d�cennies d�j� d'une autonomie qui appara�t insuffisante pour de nombreux Catalans mais qui, pour la Corse, pourrait �tre une �tape tout � fait acceptable vers la souverainet�", a d�clar� Jean-Guy Talamoni, porte-parole et �lu � l'Assembl�e de Corse du mouvement Corsica Nazione (nationaliste), lors de la pr�sentation de l'association Corsica-Catalunya.
"Les situations entre la Catalogne, tr�s peupl�e et riche, et la Corse ne sont �videmment pas comparables, mais leur exp�rience peut �tre riche d'enseignements pour nous", a ajout� M. Talamoni, membre de la nouvelle association. L'association veut �galement d�velopper des projets communs dans le domaine de l'�conomie, de la culture, des transports et du tourisme.
"La future constitution europ�enne pr�voit 25 langues officielles, celles des Etats-nations, mais pas des langues comme le Catalan ou le Corse", a de son c�t� expliqu� M. Garriga Trullols, pr�sident de l'Institut de Projection de la Culture Catalane (IPECC).
"Aussi, m�me si nous sommes europ�istes depuis toujours, nous appellerons, avec les Corses, � voter non � la constitution europ�enne en l'�tat, car nous voulons une Europe des peuples et non pas une Europe des nations", a conclu ce conseiller du chef de l'ex�cutif catalan, Jordi Pujol (nationaliste chr�tien).
Cette association proc�de d�une tactique mise au point par les nationalistes corses qui vise � � ancrer � la Corse de plus en plus solidement dans l�opposition europ�enne. Quitte d�ailleurs � demander encore et toujours l�aide de Paris pour faire passer en force les dossiers tendancieux comme celui relatif aux accords Miot relatif � la fiscalit� insulaire ou alors le prix du tabac.
Accords que Paris paye d�ailleurs par des concessions faites � la Communaut�. Car les nationalistes sont bien conscients que la Corse est loin de souscrire aux crit�res �conomiques exig�s en cas d�ind�pendance. Excusez-nous, on plaisantait en �voquant une telle hypoth�se.
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