Explosions criminelles � Nice : le FLNC ?
Seize personnes ont �t� bless�es par deux explosions qui se sont produites, dans la nuit de samedi � dimanche, devant les entr�es principales de la direction r�gionale des Douanes et de la Tr�sorerie g�n�rale, distantes de cinquante m�tres environ en plein centre de Nice.

"Les explosions sont d'origine criminelle mais nous n'avons aucune revendication pour l'instant. Les d�g�ts sont importants", a d�clar� � la presse le sous-pr�fet des Alpes-Maritimes, Abdel A�ssou. "Les personnes bless�s l�g�rement ou choqu�s par le souffle des explosions, sont des occupants des appartements situ�s dans les immeubles faisant face � la Direction r�gionale des Douanes. Elles ont �t� admises � l'h�pital Saint-Roch, situ� � quelques m�tres du lieu des explosions", a-t-il pr�cis�. Le 25 septembre 2002, une tentative d'attentat contre la Tr�sorerie g�n�rale de Nice avait d�j� �t� revendiqu�e au nom du FLNC par un correspondant anonyme dans un appel non authentifi�. L'engin explosif avait pu �tre d�samorc�.

Les deux explosions se sont produites � quelques minutes d'intervalle vers 02h30 d'abord � la direction des Douanes, rue Tonduti de l'Escar�ne, puis � la direction des Imp�ts, rue de l'H�tel des Postes, en plein centre de Nice. Les engins explosifs avaient �t� plac�s sous les porches des Douanes et de la Tr�sorerie, situ�s dans le m�me immeuble mais dont les acc�s s'effectuent dans deux rues parall�les.

Le 25 septembre 2002, l'engin explosif visant la Tr�sorerie g�n�rale de Nice avait �t� d�couvert dans un bo�tier en plastique ressemblant � ceux de l'EDF � l'angle de l'entr�e principale. La section anti-terroriste du parquet de Paris avait �t� saisie de l'enqu�te confi�e conjointement � l'antenne ni�oise du SRPJ de Marseille et aux policiers de la Division nationale anti-terroriste (DNAT). On pense �videmment � une action du FLNC Union des Combattants destin�s � d�montrer qu�il est capable de porter le feu ailleurs que dans l��le. Dans le pass� d�j�, le FLNC a montr� sa d�termination en plastiquant des objectifs � en France � le cas le plus c�l�bre ayant �t� en 1996 le plasticage de la mairie de Bordeaux dont l��dile n��tait autre qu�Alain Jupp�, alors premier ministre.


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