" En septembre 1998, Lib�ration avait r�v�l� que l'ancien Premier ministre socialiste avait fait embaucher dans les services de la Commission plusieurs de ses proches pour des emplois fictifs. (� )"
Cet �norme mensonge, dans les colonnes de " Lib�ration ", est sign� par Jean Quatremer, le correspondant du quotidien parisien � Bruxelles. Nous ne rel�verions m�me pas cette contre-v�rit� de plus en plus habituelle parmi des journalistes en mal de reconnaissance et de scoops s'il n'y avait plus grave : en 1998, plus exactement le lundi, 24 ao�t, Jean Nicolas signe le premier article de presse sur les n�potismes de Cresson et de la Commission europ�enne dans les quatre journaux du groupe Sudpresse belge. D�but septembre, une conf�rence de presse a lieu dans la salle de presse de la Commission europ�enne o� quatre membres de cette Commission prennent position face � ces informations entre temps relay�es par plusieurs m�dias europ�ens qui suivent Nicolas, � savoir l'ARD, premi�re cha�ne de t�l�vision allemande, Focus, magazine hebdomadaire allemand et " The Sunday-Times ". Quatre questions sont alors pos�es depuis les bancs des journalistes : les "questionneurs " sont Jean Nicolas, Hartwig Nathe (Focus), Udo Lielischkies (ARD) et� Jean Quatremer qui dans sa question, ridiculise les " pr�tendues r�v�lations" de ses confr�res.
Le lendemain, dans " Lib�ration ", Quatremer attaque d'ailleurs les informations sur Cresson en les pr�sentant comme peu s�rieuses ! Ce n'est que fin septembre, apr�s avoir �t� invit� par Jean Nicolas � une r�union du " pool de journalistes europ�ens " compos� de Jean Nicolas, Stephen Gray, Udo Lielischkies, Hartwig Nathe, accompagn�s de Claude Perry et de la d�put� �cologiste allemande Edith M�ller, que Quatremer changea d'opinion et rejoignit le combat pour la v�rit� et la transparence des confr�res.
De l� � �crire que " en septembre 1998, Lib�ration avait r�v�l� ", il y a un raccourci saisissant qui ne grandit ni Quatremer, ni " Lib�ration ".
Tr�s tr�s g�nant en plus pour notre confr�re parisien d�cid�ment contagi� par ce fl�au du mensonge en Belgique : l'article sur une page compl�te paru dans l'�dition du 29 mars 1999 de " Lib�ration " sous le titre " Le TOMBEUR DE Cresson� " avec photos de Jean Nicolas et d'Edith Cresson et, dans le texte : " s'il y a eu une affaire Cresson et, par effet de ricochet, un grand d�ballage auquel la Commission europ�enne n'a pas r�sist�, c'est gr�ce � Jean Nicolas. Free-lance, c'est lui qui a mis le feu aux poudres. Dans un article publi� le 24 ao�t 1998 dans le quotidien belge francophone " La Meuse ", Jean Nicolas r�v�lait, entre autre, qu'un ami d'Edith Cresson, Ren� Berthelot, ex-dentiste de Ch�teauroux, avait b�n�fici� d'un emploi fictif. Ce qui, apr�s le virulent courroux de la commissaire, mis des confr�res de Jean Nicolas sur la piste des m�urs budg�taires de la Commission. Le 16 mars, Jean Nicolas devenait le journaliste le plus c�l�bre d'Europe. (�) ".
Pour rappel : cette page enti�re � paru dans " Lib� " et ne parle � aucun moment de Jean Quatremer�
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