Cela fait longtemps que les observateurs politiques de tous bords qualifient la presse fran�aise de l�che, d'align�e et de soumise. Ce qui n'a jamais �t� notre avis, puisque nous avons toujours plaid� pour le c�t� positif de la presse fran�aise qui r�side dans sa diversit�. Si " Le Monde " n'en parle pas, " Le Figaro " le fera peut �tre ou " L'Humanit� ". Si " Lib�ration " se rebiffe, il reste " L'Express " ou " Le Point ", " Marianne " ou " Le Nouvel Observateur ". Et si la " grande " presse nationale n'ose pas ou s'autocensure, on pourra toujours avoir recours � la presse r�gionale.
Mais dans le cadre de nos r�v�lations sur les affaires corses, nous sommes rest�s bouche b�e. Si nous avons compris que les r�dactions aussi s�rieuses que ronflantes allaient d'abord v�rifier ces documents -ce qui est leur r�le- , nous n'avons par contre pas compris que tous ces �minents confr�res, apr�s avoir obtenu confirmation partout o� ils allaient et de l'authenticit� des documents, de tous les documents et de la v�racit� de toutes les informations publi�es dans nos colonnes et sur notre site, se soient tus et qu'il n'y ait eu que " Le Nouvel Observateur " � oser reprendre notre dossier et le mensuel " Corsica " � r�aliser une interview. " Le Monde " a �chang� des courriers avec notre r�daction, confirm� l'int�r�t de la chose, envoy� une r�dactrice " sur le coup " et est actuellement -nos informations sont de source s�re, comme d'habitude- en train de r�fl�chir comment aborder un probable futur article. Des cha�nes de t�l�vision, France 3 en t�te, nous ont contact� des dizaines de fois et aucun organe de presse si peu important soit-il, ne manquait � l'appel (voir la liste des contacts �crits ci-contre).
Mais � quelques semaines de la visite du ministre de l'Int�rieur Sarkozy en Corse, tr�s peu de m�dias fran�ais ont le courage de toucher cette patate chaude que repr�sente la Corse. Au " trouillom�tre ", les journalistes fran�ais tiennent certainement la vedette. Et l'excuse de rechercher � un point tel qu'on tue une histoire, ne peut compter. Alors, allons enfants de la patrie, � vos plumes !
JN
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