Jean-J� Colonna est une quasi-l�gende en Corse. Tour � tour accus� d'�tre le " parrain de la Corse ", d'�tre au centre de tout ce qui se fait dans l'�le, rien n'a jamais pu �tre prouv� contre lui. La preuve : il a �t� retir� du fichier du grand banditisme par Roger Marion en personne. L'homme est aujourd'hui en cavale pour une sombre histoire de salaire que lui aurait vers� sa femme, g�rante de sup�rette. Mais l� n'est pas l'important. Le nom de Jean-G� Colonna est � tort ou � raison au c�ur de toutes les discussions concernant la face noire de la Corse. Or tandis que certains journalistes comme Nicolas Beau du " Canard Encha�n� " ont vou� leur vie � d�montrer sa nuisance, d'autres cherchent aujourd'hui � le pr�senter sous un jour favorable. Au c�ur de cette d�marche un homme qui l'a interview� pour le magazine Corsica. Il est le seul si on excepte une interview sans int�r�t pour le Parisien Aujourd'hui. Nous avions jadis interview� dans nos colonnes Gabriel Culioli.
L'interview de Jean-J� Colonna, qu'un rapport parlementaire a pr�sent� comme le parain de la Corse, est inattaquable sur la forme. Et pourtant elle repr�sente ce que les journalistes n'aiment pas faire. Au bout du compte, Jean-J� Colonna appara�t comme un homme sympathique, retir� des affaires, pers�cut� par une mauvaise r�putation et r�vant d'une existence de grand-p�re. Il se prom�ne tranquillement dans les colonnes du mensuel comme s'il �tait chez lui. � aucun moment un chapeau ou un article d'accompagnement ne vient avertir le lecteur de quoi est soup�onn� Jean-J� Colonna. � croire que ce journal n'a pas de boussole. Le Canard Encha�n� par la voix de Nicolas Beau a brocard� � juste titre la complaisance de cette interview qui s'�tale sur une douzaine de pages. " P�che, chasse et tradition " plaisantait le sp�cialiste de la Corse, allant jusqu'� qualifier l'article de " publi-reportage " avant de rectifier le terme en publiant une s�che mise au point de la part de l'�crivain insulaire. Complaisance d'un c�t� et absence d'humour de l'autre. Pour nous, il s'agit de " complaisance abusive ", de " manque de contrepoint " ...
Le triangle Colonna - Culioli - Colombani
Plus �trange, cette interview est reprise le jour m�me de la parution de Corsica par le quotidien Le Monde. Le plus important journal de France s'int�resserait donc � un pseudo-parrain reconverti en employ� du petit commerce. Nicolas Beau fait remarquer � juste titre que le village de la m�re de Jean-Marie Colombani est Sainte-Marie Figaniella, c'est-�-dire la r�gion de Jean-J� Colonna. Anti-corsisme, vont r�pondre les tenants d'une corsit� bien ambigu� � l'image de celle de Gabriel Culioli, auteur de " Lettre aux anti-corses ". Personne ne peut �videmment affirmer que parce que ces trois hommes sont originaires de l'extr�me-sud de la Corse, ils sont li�s par un quelconque pacte. Mais ils se connaissent et se rendent des services.
L'interview para�t donc dans Le Monde le jour de la parution de Corsica. C'est � peu pr�s la moiti� de l'interview totale annonc�e en premi�re page du Monde. L� encore on ne se moque pas de Jean-J� Colonna, ce paisible retrait� insulaire. L'interview est contrebalanc�e par un article sign� Franck Johann�s. Il faut savoir que ce journaliste travaillait � Lib�ration. Il avait commenc� sa carri�re dans l'ombre de Guy Benhamou, sp�cialiste de la Corse au point de se faire mitrailler. Jusqu'au jour o� Franck Johann�s, ami de Gabriel Culioli, a �t� appel� au Monde par Edwy Plenel et Jean-Marie Colombani tous deux amis de Gabriel Culioli. Et justement pour s'occuper de la Corse. L'article de mise-en-garde �crit par Franck Johann�s n'est pas vraiment g�nant pour Jean-J� Colonna. Sous le pr�texte d'informer le lecteur il est intitul� " Un Corse d'honneur ".
Quel honneur pour ce Corse sans importance! Jean-J� Colonna ne devait pas en esp�rer autant du Gotha mondain du journalisme fran�ais. Il aurait du remercier Gabriel Culioli pour son entregent. Il para�t que le juge Gentil en charge de son dossier en a mang� son chapeau. Et on le comprend : apr�s une telle mise en sc�ne, Jean-J� devenait intouchable pour un temps. Mais l'affaire est peut-�tre plus souterraine qu'il ne para�t. Car ici la solidarit� corse se m�lange avec une autre solidarit� au moins aussi forte : celle des trotskystes.
Voil� ce qu'�crit l'un de nos lecteurs � propos de la Corse, du Monde et de Culioli : " Je vois que vous avez affaire au Monde. Ceci se comprend. Il appara�t qu'il est partie prenante dans l'affaire cherchant visiblement � d�douaner comme le gouvernement Charles Pieri de mani�re � en faire un interlocuteur incontournable (vous devriez chercher pourquoi le gouvernement compte s'appuyer sur Pieri .... vous seriez sans doute surpris ...). Par ailleurs rappelons que Pieri est un grand ami de l'un des grands barons de la brise de mer avec lequel il s'est �vad� de prison. Le m�me qui s'est �vad� l�galement une seconde fois avec un faux vrai fax � la veille de l'assassinat de Santoni. Le Monde doit bien s�r taire tout lien avec ce dernier dans le meurtre de Santoni .... sinon toute sa strat�gie tomberait par terre ...
Rappelons �galement que l'assassin pr�sum� de Santoni (dont le pr�texte invoqu� par la police est �videmment ridicule ... le seul int�r�t c'est qu'il fait corso-traditionnel pour roman touristique) appartient � la bande de son cousin qui n'a pu rentrer en Corse selon la tradition (la vraie celle-l�) qu'avec l'accord de la principale puissance du moment (c'est-�-dire du FLNC versus Pieri).
Question � se poser : contre quoi ? Je vois que vous avez affaire �galement � Culioli (qui joue � ne pas reconna�tre ses propres amis). Il omet en effet de vous dire que :
1/ qu'il est la t�te chercheuse du Monde dans l'affaire Corse, ami de vieille date du directeur du Monde et de Plenel. Ils ont cherch� il y a quelques mois � le faire rentrer en Corse en intervenant aupr�s du Minist�re (de Gauche) pour qu'il ait un poste de conseiller du recteur ... (Chemin a toujours r�p�t� ce que Culioli essaye de faire passer depuis des ann�es : qu'il y a un danger de groupuscularisation terroriste en corse ... c'est pourquoi il faut n�gocier. Ainsi ils ont pratiquement pass� sous silence l'appartenance de Colonna et autres au FLNC dont ils constituaient la section Carg�se)
2/ pr�cisons que Culioli a, en taisant sa longue fr�quentation de Plenel et du directeur du Monde, fait un long article "�logieux" du dit directeur ... dans Corse-Matin ... en se servant de Plenel comme t�moin qu'il feignait de rencontrer pour la premi�re fois ...
3/ En ne se disant pas corsiste, il joue sur les mots car en Corse Corsiste veut dire autonomiste mod�r� ...il se dit nationaliste .... en Corse tout au moins ... "
L'autre triangle Culioli - Plenel - Krivine
D'autres sources, plus administratives dirons-nous, nous apprennent que Plenel et Culioli se sont connus � la Ligue communiste, une organisation trotskyste, alors qu'ils �taient tous deux salari�s de cette organisation (on dit permanent chez les communistes). Culioli a �t� embauch� apr�s avoir fait ses preuves en juin 1973. Il avait �t� arr�t� au local de la Ligue communiste apr�s une manifestation d'une rare violence au cours de laquelle des dizaines de policiers avaient �t� bless�s dont un tr�s gri�vement. Lui et ses camarades avaient b�n�fici� d'un non lieu apr�s de tr�s fortes pressions exerc�es par l'intelligentsia de gauche sur le pouvoir de Val�ry Giscard d'Estaing. Culioli avait �t� d�sign� pour s'occuper de l'hebdomadaire Rouge et remplacer Patrick Rotman qui allait devenir c�l�bre comme �crivain de documentaires. Il a r�cemment fait un documentaire sur la torture en Alg�rie. Edwy Plenel s'occupait alors de la F�d�ration parisienne du travail en direction du Moyen-Orient alors sous la responsabilit� de G�rard de Verbizier dit Vergeat. Il travaillait en �troite collaboration avec le Matzpen isra�lien et plus particulier Michel Warchawsky .
Puis il prendra en charge le travail anti-militariste des Comit�s de soldats, travail de sape de l'arm�e fran�aise. Il sera relay� par la compagne de Gabriel Culioli, Nadine Richet dite Katia, qui aura la direction de ce travail subversif pendant des ann�es avant d'entrer dans les services secrets de l'organisation trotskyste d�sign�s sous le sigle " CTC " ou " Commission Tr�s Sp�ciale ". Un troisi�me personnage appara�t dans la note que nous avons eu sous les yeux : Simon Baruch dit Georges Marion qui, apr�s un passage au Canard Encha�n�, a travaill� en tandem avec Plenel. Ce sont eux qui ont " sorti " les Irlandais de Vincennes, le Rainbow Warrior (la taupe de l'�poque �tait Laurent Fabius, ami de Plenel mais aussi premier ministre. L'autre taupe �tant Pierre Joxe qui deviendra ministre de l'Int�rieur et �laborera avec le Grand Orient son projet pour la Corse avec Culioli pour alli�).
Selon des personnes bien renseign�es Edwy Plenel et Alain Krivine (dirigeant de la Ligue communiste r�volutionnaire) se sont rendus plusieurs fois dans la maison de famille de Culioli en Corse. Depuis cette �poque, Culioli et Plenel n'ont jamais rompu les ponts. Chacun a suvi son chemin mais avec toujours l'id�e d'en faire profiter l'autre. Il existe un r�seau d' " anciens " trostsystes souvent d�crit par la presse mais d'une redoutable efficacit� qui va de Julien Dray, d�put� socialiste � Denis Pingot, ancien attach� de presse de Laurent Fabius � Edwy Plenel. Tous se sont r�unis il y a quelques ann�es pour les vingt ans de lancement du quotidien Rouge sous l'�il curieux de cam�ras des Renseignements g�n�raux.
Gariel Culioli appartient � cette " mafia intellectuelle " ce qui ne l'a pas emp�ch� de militer au FLNC avant 1980 par amiti� pour un dirigeant de cette organisation clandestine qui avait longtemps milit� � la Ligue communiste. Il a �crit dans le Rimbombu puis a adh�r� � l'Accolta nazionale corsa, une scission du FLNC. Il a, � ce titre, aid� son chef Pierre Poggioli, l'ancien grand dirigeant de l'organisation clandestine en �crivant r�guli�rement dans le journal de cette organisation " A Fiara". Pour pr�cision, cette organisation poss�dait sa propre organisation terroriste appel�e Resistanza tout comme le groupe qui plastique aujourd'hui les Maghr�bins de Corse. On ne pourrait cependant pas suspecter Culioli de racisme lui qui est de tous les combats droitdel'hommistes jusqu'� d�fendre les Palestiniens dans les territoires occup�s comme son camarade Michel Warchawsky ou Edwy Plenel.
Le Monde a longtemps navigu� sur une ligne centralisatrice pour ce qui concerne la Corse. Seuls les Corses de service, Jean-Marie Colombani et Jean-Louis Andreani semblaient �tre partisan des autonomistes. Bizarrement l'un de leurs correspondants les plus fid�les �tait Paul Silvani, ami du s�nateur Nicolas Alfonsi anti-autonomiste courageux et pers�v�rant.
Plenel, Pasqua, la FASP et consorts...
Le tournant se fait gr�ce � Pasqua. Jean-Marie Colombani et Edwy Plenel partagent la peur de l'extr�me-droite. Selon plusieurs t�moignages, ils jugent que pour emp�cher la mont�e de Le Pen il faut favoriser Charles Pasqua. Le contact se fait au moment du vrai faux-passeport en 1986. � l'�poque, Georges Marion et Edwy Plenel, tous deux amis de Culioli, enqu�te sur le vrai-faux passeport d'Yves Chalier qui a �t� fourni par le minist�re de l'int�rieur et apport� � Chalier qui vit au Br�sil, acueilli par la Mafia des jeux corse dirig� par Filipeddu et Lauricella. L'affaire est men�e par le grand banditisme du sud de la Corse dont tous les �l�ments sont des connaissances de Jean-J� Colonna. Jusqu'au jour o� l'enqu�te s'arr�te pour de myst�rieuses raisons. On sait seulement que Daniel Leandri, l'homme � tout faire de Charles Pasqua, a contact� la direction du Monde qui n'est pas encore entre les mains de Jean-Marie Colombani. Les autres contacts de Plenel et de Pasqua passeront par le dirigeant du syndicat policier, la FASP, Deleplace qui se rend souvent dans la r�gion de Leandri qui est aussi celle de Jean-Marie Colombani et de Culioli. L� un plan est mis au point. Il s'agit dans un premier temps d'emp�cher la mont�e du Front national. Edwy Plenel est un ennemi intime de Fran�ois Mitterrand et de la cellule �lys�enne qui l'a fait �couter tant et plus. Plenel est persuad� que Mitterrand est pr�t � jouer la carte du Front national pour casser la droite. Il faut donc favoriser Pasqua et lui permettre de monter � la pr�sidence du S�nat de mani�re � fabriquer un contre-pouvoir au Parlement essentiellement socialiste. C'est au moins ce que pr�tendent les ennemis de Plenel qui sont l�gion.
Mais Charles Pasqua va permettre � " l'affaire Corse " de se mettre en place. Le s�nateur des Hauts-de-Seine a chang� sur son �le d'origine. Il ne croit plus qu'il faille " terroriser les terroristes ". Il veut participer � la " modernisation du territoire ". Il demande � son homme lige, Daniel Leandri, de nouer des contacts avec les terroristes du FLNC Canal historique puisque ce sont eux qui tiennent le pouvoir clandestin. Un personnage va �tre favoris� Fran�ois Santoni. Ce dernier est second� par les Renseignements g�n�raux qui re�oivent l'ordre de lui permettre de prendre le pouvoir total dans le monde de la clandestinit� corse.
Tout commence par un certain nombre d'assassinats dans la r�gion d'Ajaccio puisque Santoni est l'un des responsables de ce secteur. On rend un service au pr�fet en place lequel renvoie l'ascensceur. Pendant ce temps, le ministre de l'Int�rieur Joxe est aid� par ses amis franc-ma�ons dont Gabriel Culioli qui se prononce pour le statut et la " reconnaissance du peule corse ". Il " pr�pare le terrain intellectuel ". C'est l'�poque o� Culioli d�fend Jean-Michel Rossi alors en jugement pour une affaire d' " imp�t r�volutionnaire " c'est-�-dire un racket au profit du FLNC. Des divergences �clatent alors dans le monde autonomiste corse et Culioli adh�re officiellement � l'ANC allant jusqu'� devenir " la plume " de son mensuel.
En 1994, Charles Pasqua devient le ministre de l'int�rieur de Balladur. Le Monde soutient alors ses efforts en direction du FLNC Canal historique qui, pourtant terrorise la Corse. Michel Codaccioni en Corse (encore un ami de Culioli), Andreani � Paris et Colombani au Monde, voil� la fine �quipe qui appuie de toutes ses forces les efforts de l'ancien fondateur du SAC.
Culioli devient bient�t l'intervenant ext�rieur attitr� du Monde pour ce qui concernait la Corse au point que l'Express, sous la signature d'Eric Conan le d�signe "comme la caution intellectuelle du FLNC " ce qu'il conteste bien �videmment. Tout capote avec la conf�rence de presse de Tralonca. Colombani et Plenel sont outr�s de l'imb�cillit� des nationalistes. Ils d�cident de leur donner une le�on. Une interview particuli�rement stupide de Charles Pieri est donn�e � Michel Codaccioni et mont�e en une. Le dirigeant autonomiste s'en prend au premier ministre d'alors Alain Jupp� qui donne l'ordre � ses policiers de mettre � mal l'organisation clandestine de Santoni et de Pieri. Un attentat miraculeux envoie Pieri � l'h�pital. Quelques temps apr�s Fran�ois Santoni et Marie-H�l�ne Mattei pour un chantage o� intervient (une fois de plus) l'un des fr�res Filipeddu. Puis c'est au tour de Pieri d'�tre arr�t� malgr� ses protections polici�res. (voir l'affaire Garelli). Le Monde a jou� un r�le qu'on ne soup�onnait. Mais il faut constater que quand il soutient une faction celle-ci peut aller de l'avant. Il suffit que le quotidien la d�nonce pour qu'elle soti aussit�t la cible de l'�tat.
Lorsque le pr�fet �rignac est assassin�, le pr�fet Bonnet est nomm�. Il a pour vecteur m�diatique Le Monde et son journaliste Jacques Follorou. L'envoy� de Lib�ration est Franck Johann�s. Tous deux connaissent tr�s bien Culioli. Le premier a travaill� avec lui pour un dossier du Canard Encha�n�. L'autre s'est li� d'amiti� avec l'�crivain au cours de ses reportages.
En d�cembre 1998, Culioli est arr�t� par la DNAT parce qu'il est soup�onn� d'avoir tremp� dans l'assassinat du pr�fet �rignac ce qui s'av�rera �tre sans fondement. Franck Johann�s re�oit sa confession au sortir de la garde-�-vue puis Le Monde publie une tribune libre intitul�e " Comment la France criminalise les Corses ". Cette tribune a une certaine importance car elle est jumel�e � la diatribe d'une violence inou�e que le b�tonnier Sollacaro lance contre le pr�fet Bonnet lors de la rentr�e judiciaire. Or Sollacaro et Culioli ont milit� ensemble pour la lib�ration d'Edmond Simeoni et tous deux sont militants de la Ligue des droits de l'homme � Ajaccio. Comment n'y voir qu'un hasard d'autant qu'ils sont tous deux tr�s proches d'un personnage �trange, Andr� Paccou responsable de la Ligue des droits de l'Homme sur la Corse. Cet ami des nationalistes a d�cid� d'avoir la peau du pr�fet Bonnet qui a de plus en plus de mal � restaurer l'�tat de droit.
Le pr�fet Bonnet va d'ailleurs d�noncer l'�trange complicit� qui lie l'�crivain Culioli et l'�quipe du Monde dans son ouvrage " Pr�fet en Corse ".
Avec le gouvernement Jospin, tout ce petit monde retrouve un paysage connu. N'oublions pas que Plenel et Culioli gardent l'esprit tr�s � gauche au point que le nom de Culioli appara�t parmi les fondateurs de Ras l'front aux c�t�s de Gilles Perault. Culioli et Perault ont d'ailleurs tous deux �t� �dit�s en 1991 (" le complexe corse " pour l'un et " Notre ami le Roi" pour l'autre) par Gallimard, collection Au vif du Sujet dont le directeur de collection n'�tait autre... qu'Edwy Plenel.
Envoy� sp�cial en Corse
Une bataille pacifique s'engage sous le gouvernement Jospin apr�s qu'Edwy Plenel et Jean-Marie Colombani aient fait des pieds et des mains pour que le Premier Ministre l�ve le pr�alable de la violence. Jamais Culioli n'a �t� aussi pr�sent dans les colonnes du Monde. C'est � cette �poque, selon certaines sources que Le Monde d�cide de faire partir Culioli pour la Corse. Des contacts sont pris avec le ministre de l'�ducation nationale (Culioli est fonctionnaire de ce minist�re) et avec l'aide de Francine Demichel, directrice des Universit�s, Culioli part pour son �le natale. Aussit�t, il prend contact avec l'hebdomadaire " Le journal de la Corse " dans lequel il commence � �crire. Il est celui par qui Jean-Guy Talamoni, le repr�sentant " respectable " des nationalistes corses, fait passer des tribunes dans le quotidien. Culioli �crit dans Corse-Matin pour permettre � Talamoni de devenir pr�sident de la Commission des affaires internationales de l'assembl�e territoriale. Une autre passerelle est un ami de Culioli, Paul Antonietti qui appartient au staff du pr�sident de l'Assembl�e Jos� Rossi.
Franck Johann�s qui travaillait � Lib�ration est alors embauch� au Monde. Culioli sert alors d'honorable correspondant � Johann�s. Puis ce dernier change d'affectation et il est remplac� par Arianne Chemin dont nous avons souvent parl� sur ce site. Culioli lui pr�sente nombre de dirigeants nationalistes dont certains sont aujourd'hui en prison pour divers attentats. L'�crivain quitte le Journal de la Corse pour le mensuel Corsica avec pour mission d'en faire le journal des Corsistes, une tendance politique jug�e d'avenir par la direction du Monde.
C'est ainsi qu'il produit une interview " guimauve " du patron des jeux africains, Robert Feliciaggi au moment o� celui-ci est mis en examen pour " sept malheureux millions " qui auraient �t� offerts au parti de Charles Pasqua. Puis il encha�ne par un portrait sans nuances du sulfureux Toussaint Luciani. Et il termine par le saint des saints : Jean-J� Colonna. Ainsi appara�t la strat�gie du Monde qui passe par les articles de Jean-Louis Andreani, Ariane Chemin et Gabriel Culioli : asseoir en Corse des nationalistes et leurs alli�s afin de promouvoir une d�centralisation que la direction du Monde appelle de ses v�ux et son directeur plus encore. Le Monde, les Corsistes (dont Paul Giacobbi et Jos� Rossi) s'en prennent au rapport Glavany de mani�re � d�montrer que la Corse n'a besoin que d'une chose : son autonomie, autonomie qui servira � promouvoir la d�centralisation sur le continent.
Ariane Chemin pille Le Monde. Culioli la d�fend � chaque reprises dans son mensuel en reprenant d'ailleurs le th�me de ses articles dans Corsica.
Aujourd'hui l'interview de Jean-J� Colonna appara�t comme la promotion d'une Corse autonome dirig�e par des " parrains " de mani�re � y maintenir une sorte d'ordre. C'est ce que Pasqua voulait faire avec le FLNC Canal historique. C'est tout le travail des institutions classiques dites clanistes. Par convictions d�centralisatrices ou par romantisme, la direction du Monde a d�cid� de pr�ter toute sa puissance � des personnes qui m�ne cette �le vers la catastrophe. Gabriel-Culioli n'est qu'un rouage de cette m�canique tout comme Ariane Chemin ou tant d'autres. Le Monde appartient d'une certaine mani�re � un certain axe du Mal qui pr�te le flanc au terrorisme quand il faudrait le combattre sans concession. Aujourd'hui, les m�thodes de ce journal sont d�nonc�es dans un ouvrage de Daniel Carton qui les conna�t bien pour les avoir pratiqu�es. Ce sont des m�thodes trotskystes habituelles : infiltrer l'adversaire pour mieux le dominer. Nous apportons ici notre petite pierre � cette honorable cause qui consiste � d�noncer les petits coups de ceux qui se croient au-dessus du lot commun et qui mentent comme ils respirent.
� suivre...
"Le Monde" auxiliaire des communistes
"D�positaire depuis trente-cinq ans d'une sorte de v�rit� r�v�l�e", �crivait en 1979 Andr�e Perrachon (1), "Le Monde" se pr�sente comme une "v�ritable institution dont on ne discute pas le magist�re"...
La r�putation de s�rieux et d'impartialit� du "Monde" n'est certes plus, aujourd'hui, ce qu'elle �tait il y a quinze ou vingt ans, mais fort d'un demi-million de lecteurs, le "grand quotidien du soir" jouit encore, en France comme � l'�tranger, d'un prestige et d'une influence consid�rables.
Le "pr�t � penser" qu'il distille � longueur de colonnes sur le ton faussement mesur� qu'on lui conna�t, fait en effet du "Monde" la r�f�rence incontournable dont la classe politico-m�diatique fran�aise et les "bien-pensants" de tous poils s'abreuvent quotidiennement.
Or, on ne saurait ignorer que, derri�re une objectivit� de fa�ade, "Le Monde" s'est constamment employ�, de sa fondation en 1944 � la chute du mur de Berlin en 1989, � justifier, minimiser et parfois nier les crimes et les m�faits du communisme. On ne peut pudiquement passer sous silence l'aveuglement et la complaisance dont il fit preuve � l'�gard de l'Union sovi�tique, de la Chine mao�ste, du Vietnam "lib�r�" ou du Cambodge sous Pol Pot.
En 1952, il y a d�j� plus de quarante ans, le Bulletin d'�tudes et d'Informations Politiques Internationales (2) fit para�tre une �tude sur "Le Monde, auxiliaire du communisme".
R�dig�e par Boris Souvarine, cette �tude pr�cise et document�e, t�moigne qu'au plus fort de la guerre froide et "sous couvert d'informations impartiales, "Le Monde" se permet une d�formation, une d�sinformation, une m�sinformation syst�matique pour induire en erreur ses lecteurs et ceux des journaux suiveurs. Toute une technique de falsification, dans chaque rubrique, est mise au service d'une cause inavouable. La terminologie trompeuse, les camouflages �hont�s du communisme stalinien sont cautionn�s par "Le Monde", pour qui les tyrannies polici�res s�vissant chez les satellites sont des "d�mocraties populaires" (sans guillemets), pour qui les espions, les saboteurs, les tra�tres, les amis de l'ennemi sont des patriotes, des d�mocrates, des pacifistes, de bons Fran�ais" (3).
C'est qu'en effet "Le Monde" �pousait alors les choix progressistes et neutralistes de son directeur, Hubert Beuve-M�ry, dont Ren� Courtin a pu dire : "Je fus att�r� en comprenant que si la Russie et les �tats-Unis devaient un jour se s�parer, et si un choix devenait n�cessaire, le sien ne ferait aucun doute : il irait du c�t� de la Russie" (4).
LE PORTUGAL
En 1969, Hubert Beuve-M�ry s'efface. Jacques Fauvet, qui lui succ�de � la t�te du journal, ne tarde pas � s'afficher sous son v�ritable jour. C'est ainsi qu'en 1975, par exemple, "Le Monde" de M. Fauvet prit fait et cause pour le P.C. portugais qui tentait de s'emparer du pouvoir et d'emp�cher, par la force, la parution du quotidien socialiste "Republica" ? C'est sans �tats d'�me apparents que l'article, non-sign�, publi� en premi�re page de l'�dition du 21 juin et l'article sign� "J.F." du 1er juillet sacrifiaient la libert� de la presse et la d�mocratie sur l'autel de la r�volution :
"La vraie question n'est-elle pas de savoir si en permettant � tous d'user de la libert� d'expression, on ne permet pas en fait � quelques-uns d'en abuser ?" (5).
"Au Portugal, la l�gitimit� est r�volutionnaire, et c'est l'arm�e, et en tout cas le MFA, qui la d�tient. Ce ne sont pas les partis politiques qui ont fait la r�volution du 25 avril. S'il y a eu des �lections, les partis eux-m�mes ont accept� � l'avance d'en voir limiter les effets tant pour le gouvernement que pour la Constitution" (6).
LE PCF, L'URSS ET SOLJENITSYNE
Jacques Fauvet osait m�me, quelques mois plus tard, proclamer dans "Le Monde" l'ind�pendance du PCF � l'�gard de l'Union sovi�tique et le bien-fond� du centralisme d�mocratique !
"Pendant cinquante ans et plus, a-t-il �crit dans un �ditorial, le Parti communiste s'est entendu reprocher d'�tre l'oblig� inconditionnel de Moscou. Au lendemain de la guerre, L�on Blum parlait encore de "parti nationaliste �tranger", mais "depuis que les signes, sinon les preuves d'ind�pendance - de jugement et de d�cision - se sont multipli�s, le vieil �pouvantail est remis�, provisoirement ou non, au magasin des accessoires de l'anticommunisme (...). Le vieil �pouvantail de l'internationalisme prol�tarien �tant remis� au magasin des accessoires, on ressort celui du centralisme d�mocratique", qui est aujourd'hui "le moyen le plus s�r non d'emp�cher la discussion, au moins dans certaines limites, mais d'interdire la cr�ation de "tendances organis�es" qui sont un facteur permanent de division et de faiblesse de tous les partis fran�ais. Ceux qui sans se donner la peine de le d�finir font reproche aux communistes du centralisme d�mocratique seraient bienvenus de s'en inspirer : ils y gagneraient en unit� et en efficacit�. On discute et une fois la d�cision prise, on s'incline. C'est la loi de la majorit�" ("Le Monde" du 18 f�vrier 1976).
D�s lors, comment s'�tonnerait-on de la "bienveillance" du "Monde" pour l'URSS, g�n�ralement pr�sent�e sous un jour infiniment plus flatteur que la r�alit� (7) ... ou de l'hostilit� de la r�daction � l'�gard de Solj�nitsyne qu'elle s'est efforc�e de salir et de discr�diter ?
Ne reculant devant aucun proc�d�, "Le Monde" du 12 septembre 1975 soutient par exemple que Solj�nitsyne s'appr�te � se rendre au Chili sur invitation du G�n�ral Pinochet, nouvelle qui se r�v�le �tre fausse.
Un peu plus tard c'est encore "Le Monde" qui, d�formant ses propos, fait du c�l�bre dissident un supporter inconditionnel du franquisme en Espagne.
Bernard Chapuis ose m�me affirmer dans "Le Monde" du 3 juillet 1975, qu'"Alexandre Solj�nitsyne regrette que l'Occident ait soutenu l'URSS contre l'Allemagne nazie lors du dernier conflit mondial.
Il n'est pas le seul, poursuit-il, avant lui des Occidentaux comme Pierre Laval avaient pens� de m�me, et des gens comme Doriot ou D�at accueillaient les nazis en lib�rateurs"...
Et si l'on en croit Bernard F�ron, dans "Le Monde" du 13 avril 1976, Solj�nitsyne n'est apr�s tout qu'un "proph�te qui se laisse emporter par sa vision", un "terrible simplificateur" qui "si l'on n'y prend garde, passera de l'intransigeance qui sauve � l'intol�rance qui aveugle", bref : "un homme que le manich�isme sovi�tique a conduit au manich�isme oppos�"...
LE VIETNAM
Et que dire de l'engagement actif et militant du "Monde" en faveur de la "paix communiste" en Indochine, dans les ann�es 60 et 70 ? Un engagement qui comble d'aise, � l'�poque, la Ligue Communiste R�volutionnaire d'Alain Krivine dont le bulletin du 21 juin 1969 pr�cise m�me :
"Les articles du "Monde" des Lacouture, Decornoy, Devillers, Pomonti (8) ne doivent pas �tre trait�s de haut. Il faut savoir que ces journalistes du "Monde", sp�cialistes du Vietnam et de l'Asie du Sud-Est, ne parlent pas comme de vulgaires scribouillards, mais le plus souvent d'une mani�re officieuse par rapport � Hano� et au front. Il s'agit de consid�rer leurs d�veloppements journalistiques comme les meilleurs de tout ce qui est �crit internationalement sur la question dans la presse bourgeoise. Certains de ces individus furent parfois investis de missions officieuses, soit du c�t� vietnamien, soit du c�t� fran�ais".
Quitte � dissiper les derni�res illusions des lecteurs du "Monde", qui crurent � son impartialit�, voire � son infaillibilit�, rappelons en quels termes Robert Escarpit (9), le 2 mai 1975, saluait en premi�re page du "Monde", la chute de Sa�gon et du Sud-Vietnam :
"Apr�s une g�n�ration, voici la paix revenue sur le Vietnam. Demain l'histoire gardera le souvenir de ce moment qui lib�re un pays du pire des esclavages, celui des armes, de la violence, de la haine. On n'entendra plus que la clameur de joie, on ne verra que les drapeaux neufs claquer au vent".
Qu'en pense aujourd'hui le peuple vietnamien exsangue apr�s dix-huit ans d'oppression communiste ?
LE CAMBODGE
Pour avoir contribu� � pr�parer l'opinion publique, en France comme � l'�tranger, � la victoire "in�luctable" du communisme en Asie du sud-est, "Le Monde" porte, qu'on le veuille ou non, sa part de responsabilit� dans les atrocit�s qui devaient s'ensuivre... y compris le g�nocide perp�tr� par les Khmers Rouges au Cambodge.
Jacques Ducournoy semblait pourtant croire aux "lendemains qui chantent" lorsqu'il d�crivait en ces termes le programme du FUNK (Khmers Rouges) dans "Le Monde" du 16 avril 1975 : "Une soci�t� nouvelle sera cr��e; elle sera d�barrass�e de toutes les tares qui emp�chent un rapide �panouissement : suppression des m�urs d�pravantes, de la corruption, des trafics de toutes sortes, des contrebandes, des moyens d'exploitation inhumaine du peuple"(...). "Le Cambodge sera d�mocratique, toutes les libert�s seront respect�es, le bouddhisme restera religion d'�tat, l'�conomie sera ind�pendante, l'usage de la langue nationale sera g�n�ralis� dans les services publics"...
A la chute de Phnom Pen (dont Patrice de Beer rend compte � sa fa�on dans l'�dition du 17 avril 1975 : "la ville est lib�r�e", "l'enthousiasme populaire est �vident", etc), le "grand quotidien" s'efforce, semble-t-il, de justifier l'�vacuation totale de la capitale que les Khmers Rouges vident en quelques heures (et dans des conditions inhumaines) de ses deux millions d'habitants : c'est "de crainte qu'elle ne soit bombard�e" ("Le Monde" du 18 avril) et pour "mettre le maximum de citadins au travail dans les champs" ("Le Monde" du 30 avril) qu'une telle mesure est prise, est-il pr�cis� sur un ton bon enfant...
Dans les jours ou les semaines qui suivent, ce sont les premiers crimes des Khmers Rouges que "Le Monde" tente de minimiser, en semant le doute dans l'esprit de ses lecteurs : "certains t�moignages ne sont pas pr�cis, d'autres se contredisent, des personnes ont modifi� leur version au fil des jours. L'�motion, la col�re ont pu pousser � des exag�rations", etc.
Et lorsque, plusieurs mois s'�tant �coul�s, nul ne peut plus ignorer de bonne foi l'ampleur des massacres organis�s par les Khmers Rouges, c'est presque l'apologie du r�gime de Pol Pot que Jacques Decornoy entend faire dans "Le Monde" du 18 juillet 1975 (10) :
"Ce peuple est � l'ouvrage jour et nuit, si l'on en croit Radio-Phnom-Pen - qu'il n'y a aucune raison de ne pas croire en ce domaine - tout le monde vit de la m�me fa�on, transporte, pioche, reconstruit, repique, ensemence, r�colte, irrigue, depuis les enfants jusqu'aux vieillards. L'all�gresse r�volutionnaire a, parait-il, transform� le paysage humain (...) Une soci�t� nouvelle est assur�ment en gestation dans le royaume r�volutionnaire"...
LA CHINE
R�trospectivement, l'aveuglement partisan du "Monde" face au g�nocide du peuple khmer sous Pol Pot, n'est pas plus hallucinant que la fascination qu'exer�ait sur "le quotidien le plus s�rieux de France", la Chine communiste de Mao-Ts�-Toung.
"Mao-Ts�-Toung, c'est "la r�volution approfondie", non seulement en Chine, mais partout o� l'appellent l'injustice sociale, l'hypocrisie et le mensonge", d�clamait Alain Jacob � la mort du pr�sident Mao ("Le Monde" du 12 f�vrier 1975), tandis qu'on pouvait encore lire dans "Le Monde" des 16-17 novembre 1975, ce reportage invraisemblable (intitul� "La Chine dans un mouchoir : un peuple profond�ment humain") :
"Notre Occident a jet� les bases bibliques de la lib�ration de l'homme. Moyennant l'id�ologie marxiste-l�niniste revue et corrig�e, Mao a, � sa fa�on, lib�r� son peuple socialement et politiquement. On ne peut certes que regretter que cette lib�ration spectaculaire n'ait pas su faire sa place au levain chr�tien et que les messagers de l'Evangile - m�me autochtones - aient �t� ba�llonn�s. Mais on ne saurait oublier ni les erreurs et les fautes des chr�tiens dans les pays de mission, ni que la Chine ne fut jamais, � proprement parler, une terre religieuse. Au reste, le marxisme est en quelque sorte un surgeon de souche chr�tienne. Ni en Chine ni ailleurs, il ne serait �quitable de d�pr�cier ses vertus au nom de ses manques".
Il y aurait beaucoup � dire, enfin, sur les sympathies du "Monde" pour les "mouvements de lib�ration" communistes en Afrique, en Asie comme en Am�rique latine, ou sa complaisance, depuis 1985, envers l'ex-URSS de Mikha�l Gorbatchev dont le quotidien semble aujourd'hui regretter la disparition...
"Le Monde", qui s'est constamment tromp� sans jamais faire amende honorable, est-il encore digne de la confiance de ses nombreux lecteurs ?
Olivier DRAPE
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1 - "Lisez-vous Le Monde ?", "Permanences" n� 163, septembre-octobre 1979.
2 - Qui deviendra plus tard "Est et Ouest".
3 - "Le Monde, auxiliaire du communisme", suppl�ment du B.E.I.P.I., octobre 1952, p. 5.
4 - Cit� par Fran�ois Berger dans "Pr�sent" des 6-7 avril 1992.
5 - "Le Monde" du 21 juin 1975.
6 - "Le Monde" du 1er juillet 1975.
7 - Voir par exemple "L'URSS de la maturit�" dans "Le Monde" du 14, du 15 et du 16 octobre 1975.
8 - Jean-Claude Pomonti est aujourd'hui responsable, au "Monde", du bureau "Asie du Sud-Est"...
9 - V�ritable compagnon de route du PCF, Robert Escarpit est par la suite devenu conseiller r�gional d'Aquitaine et conseiller municipal sur des listes du PCF. Co-fondateur des "Amiti�s franco-albanaises" et directeur d'"Albanie", il a soutenu jusqu'au bout le r�gime stalinien de Tirana. Sa fille, Fran�oise Le Pennec, est correspondante de "L'Humanit�" � Cuba (cf. Emmanuel Ratier, "Encyclop�die politique fran�aise").
10 - Lorsqu'en octobre 1983, Jacques Ducornoy fut nomm� r�dacteur en chef charg� de la politique �trang�re � TF1, "Force Ouvri�re Hebdo" consid�ra que "la direction de TF1 est tout simplement en train de c�der aux injonctions du communisme international"... Jacques Decornoy est, depuis 1988, journaliste au "Monde diplomatique" (cf. Emmanuel Ratier, "Encyclop�die politique fran�aise").
� AIPJ
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