Exclusif : l'histoire derri�re la d�p�che
Plusieurs membres de la fameuse bande de " la Brise de Mer " viennent de se faire arr�ter, nous apprend une d�p�che d'agence. M�me si dans cette affaire de racket et de blanchiment d'argent du crime, il n'y a pas de relations directes avec les dossiers in�dits et secrets publi�s il y a quinze jours par " L'investigateur ", on peut cependant remarquer que les noms de la plupart des truands arr�t�s figurent �galement dans les rapports rendus publics en exclusivit� par notre hebdomadaire et que l'un d'entre eux figure m�me sur cette fameuse liste, �galement publi�e dans notre hebdomadaire et sur notre site internet, des personnes enlev�es des fichiers du grand banditisme, une action du super-flic Marion, alors � la chasse au gros gibier Yvan Colonna. Pas mal�
Subventions juteuses convoit�es
C'est un entrepreneur qui a d�pos� plainte et qui est � l'origine de cette vague d'arrestations. En jeu : les subventions destin�es aux infrastructures routi�res qui int�ressent �videmment le petit monde criminel de la Corse. Or, les " patrons " des diff�rents gangs ne peuvent plus �tre actifs officiellement et se servent donc d'hommes de paille et de soci�t�s de paille dans le secteur. Ces derni�res ne sont pas toujours consentants, d'o� racket, menaces et m�me ex�cutions. C'est ainsi que l'entreprise " Corse routi�re " a �t� plastiqu�e � cinq reprises, cette soci�t� saine �tant une cible de choix des truands pour la p�n�trer et approcher ainsi les subventions juteuses.
Aux c�t�s de Jean Jacques Voillemer et de Jean Claude Pattachini, deux membres de " La Brise de Mer " impliqu�s dans le casse de l'Union des Banques Suisses, on trouve dans le lot des personnages arr�t�s le paillotier Emile Carta, patron d'une superbe paillote comme les Corses en ont le secret. Les �v�nements qui ont entra�n� ce paillotier dans l'affaire m�ritent d'�tre cont�s.
Le fils d'Emile Carta, Jo�l, ancien boxeur et au sang assez chaud, r�gle un beau jour un incident de circulation � sa fa�on : il casse la figure � un couple qu'il croise sur sa route, la jeune femme en prenant �galement pour son grade et �tant gri�vement bless�e � la t�te. Or, la famille Carta s'apercevra tr�s vite que leur rejeton a touch� la fille d'un des importants membres de "La Brise de Mer", l'un des "�vad�s" de la maison d'arr�t de Borgo, pr�s de Bastia, le 31 mai 2001 sur la foi d'un faux fax de lev�e d'�crou et que le clan de ce dernier crie vengeance. Le fiston est imm�diatement �vacu� vers la terre ferme, lire le continent et le papa se met en tractations avec ce gros ponte de " La Brise de Mer ". Ce dernier accepte de passer l'�ponge, � deux conditions : Carta doit payer la somme modique de 50 000 francs par an et surtout, int�grer son entreprise dans le circuit de blanchiment de " La Brise de Mer ". Ce qui lui vaut aujourd'hui, bien malgr� lui, de se retrouver derri�re les barreaux.
Roger Marion : sort scell�
Cette histoire de truand arr�t� alors que le commissaire Marion l'avait sorti du fichier du grand banditisme et surtout, nos publications du 9 septembre, ont d�finitivement scell� le sort du num�ro 2 de la Police Judiciaire fran�aise, Roger Marion qui est annonc� sur le d�part pour la fin du mois et qui, selon un t�moin direct, est d�j� en train de ranger son bureau. Ce qui ne devrait pas �tre sans r�jouir son ennemi jur� Yves Bertrand, patron des RG fran�ais rendu c�l�bre par notre "Bertrand Story ". Mais ce dernier, malgr� son d�vouement � Jacques Chirac, est �galement annonc� partant avant la fin de l'ann�e.
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