Les gendarmes esp�rent rapidement �lucider l'affaire de l'assassinat de Marc Ferrari gri�vement bless� de deux balles � la t�te et au ventre, lundi en fin d'apr�s-midi, sur la place de l'�glise de Propriano puis d�c�d� � l'h�pital.
On sait maintenant qu'il �tait environ 17 heures, quand la victime, qui revenait de faire des emplettes dans un commerce de la cit�, a �t� touch� par plusieurs projectiles tir�s vraisemblablement part un homme seul. Marc Ferrari, �g� de 49 ans et sans emploi, menait une vie tr�s discr�te depuis quelques temps.
Au mois de d�cembre 1982 il avait avou� le meurtre d'un jeune Sartenais, Louis Filoni �g� de 34 ans, qui avait �t� d�couvert sans vie dans une impasse de la cit� du Valinco, frapp� � mort � coups de b�ton. Deux jours apr�s ce drame, les gendarmes proc�daient � l'arrestation de Marc Ferrari et d'un complice.
Apr�s avoir reconnu les faits et avoir �t� inculp� pour " coups et blessures volontaires ayant entrain� la mort sans intention de la donner ", Marc Ferrari avait �t� condamn� � 13 ann�es de r�clusion criminelle � l'issue de son proc�s aux assises de Corse-du-Sud en d�cembre 1984. IL semblerait que Filoni, un peu simple, s'�tait attir� la haine de ses assassins pour des raisons aussi mis�rables que ridicules.
Deux personnes plac�es en garde � vue peu apr�s les faits, ont �t� innocent�es. Mais l'opinion publique continue de penser que des proches de Filoni ont tenu � se faire justice. Une piste que les enqu�teurs n'excluent en aucune mani�re.
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