Il y a quelques semaines, un grand meeting r�unissait � Ajaccio les responsables de l'anti-terrorisme fran�ais. �taient pr�sents outre les RG, la DNAT et la gendarmerie, une d�l�gation de la DST. Les invit�s avaient �t� log�s dans les h�tels d'Ajaccio ce qui n'a pas manqu� d'attirer l'attention des militants nationalistes qui ont aussit�t pens� qu'il y avait de la rafle dans l'air.
� l'ordre du jour, un point essentiel : la traque d'Yvan Colonna. Des moyens suppl�mentaires ont �t� achemin� en Corse. Nicolas Sarkozy en a assez de n'obtenir aucun r�sultat dans ce domaine. La sortie d'un livre sur cette enqu�te " b�cl�e ", les chausse-trapes que lui tendent ses fr�res de l'UMP, tendent le minist�re de l'int�rieur au plus haut point. Sa nervosit� s'est r�percut�e sur les juges anti-terroristes qui veulent que leurs policiers de la DNAT obtiennent des r�sultats. Et les RG de Corse dirig�s depuis Paris par le num�ro 2 Squarcini, tentent de faire en sorte que toutes ces bottes clout�s ne pi�tinent pas trop un jardin d�licat qu'ils savent explosifs.
On a d'ailleurs �voquer L'investigateur entre la poire et le fromage afin de tenter de d�couvrir qui se cache derri�re ce myst�rieux sigle. Plusieurs pistes sont �voqu�es. Autant le dire tout de suite, elles sont fausses. La v�rit� en surprendrait plus d'un � la fois chez les Corses et parmi les chaussettes � clous.
Pour l'heure, chaque membre de la famille d'Yvan Colonna est entour� comme le plus pr�cieux des bijoux. On attend que l'homme de Carg�se craque et tente de voir l'un des siens. La hi�rarchie polici�re feint de croire qu'il serait encore en Corse. D'autres moins nombreux estiment sans oser le dire trop haut qu'il attend quelque part ailleurs. Mais qu'attend-il au fait ? Nul ne le sait car m�me en cas de reddition on voit mal l'�tat fran�ais absoudre celui qu'elle aura traqu� des ann�es durant. Alors on attend la faille. Les filatures et les planques sont exerc�es � l'encontre de tous les nationalistes susceptibles de l'aider. Et �a fait du monde dans une �le o� le poursuivi provoque la piti� plut�t que la col�re.
Sur le front parisien, les pi�ges se multiplient sous les pas de Sarkozy qui en remet question s�curit�. La derni�re trouvaille est la r�habilitation des charters de clandestins mis en chantier par �dith Cresson et immortalis�s par Charles Pasqua. Nicolas Sarkozy veut du r�sultat car il sait qu'il ira aux pr�sidentielles sans appareil avec son bilan pour seule arme. La capture d'Yvan Colonna serait un beau r�sultat. Mais il ne cracherait pas non plus sur Jean-J� Colonna toujours en fuite. En attendant Nicolas Sarkozy avait demand� en juillet 2002 � ses hommes de s'occuper de la Brise de Mer. C'est mission presqu'accomplie. Il reste � nettoyer l'extr�me-sud et une bonne partie du travail aura �t� accomplie.
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