Jean Castela : �tat de sant� inqui�tant et autres faits divers corses
Vendredi, 28 mars 2003
Jean Castela : �tat de sant� inqui�tant

Les proches de Jean Castela, militant nationaliste, �crou� pour complicit� dans l'assassinat du pr�fet Erignac, se sont d�clar�s tr�s inquiets jeudi 27 mars de sa faiblesse extr�me � l'approche du proc�s pr�vu en juin devant la cour d'assises sp�ciale de Paris. Plac� en d�tention provisoire depuis le 18 novembre 1998 � Fresnes, Jean Castela, selon son �pouse, a perdu dix-huit kilos, depuis le grave accident cardiaque dont il a �t� victime en d�tention en mai 2002.

"Avec une tension de 8, il est aujourd'hui � un stade de faiblesse extr�me, tant physique que morale, qui pourrait rendre tr�s �prouvante sa participation au proc�s devant se tenir du 2 juin au 1er juillet devant la Cour d'assises sp�ciale de Paris", a d�clar� son �pouse lors d'une conf�rence de presse donn�e ce matin � Ajaccio.
Ayant toujours plaid� son innocence, Jean Castela, enseignant, b�n�ficie d'une mesure de libert� conditionnelle dans le dossier Erignac mais reste �crou� dans l'affaire de trois attentats, commis � Vichy, Strasbourg et Pietrosella en 1997, qui seront �galement examin�s au cours du proc�s de juin.

Attentat contre un ancien bus de la gendarmerie

Un attentat a vis� dans la nuit de mercredi � jeudi 2 mars un ancien bus de la gendarmerie stationn� pr�s d'un garage � Borgo. En explosant, la charge plac�e dans un extincteur sous le v�hicule a fait des d�g�ts l�gers. La piste privil�gi�e est celle d'un petit groupe nationaliste.

Echec aux braqueurs � Lucciana et � Ile-Rousse

Une tentative de hold up a �chou� jeudi 27mars apr�s midi � Lucciana. Vers 14h35, deux hommes casqu�s et arm�s se sont pr�sent�s � l'entr�e de la succursale de la Soci�t� G�n�rale en m�me temps que des clients. Mais alert�s, les employ�s ont aussit�t baiss� le rideau de s�curit�. Les deux malfaiteurs sont donc repartis en moto, bredouilles.

On se souvient que trois jours auparavant un employ� de l'agence bancaire du Cr�dit Lyonnais de l'Ile-Rousse avait �t� bless� d'un coup de crosse de revolver � la t�te lors d'une tentative de hold-up. Trois hommes arm�s et grim�s avaient r�ussi � entrer dans la banque.

Une fois dans l'�tablissement, les trois braqueurs ont point� leurs armes vers un employ�, M. Ren� Bianucci, qui se trouvait dans la salle d'accueil du public, et exig� sous la menace de leurs armes que celui-ci ouvre le coffre.

L'un des gangsters avait alors assen� un coup de crosse de revolver � M. Bianucci qui s'est �croul� au sol. Pris sans doute de panique par la tournure prise par les �v�nements et devant l'employ�, qui perdait son sang en abondance, les gangsters avaient pr�f�r� s'enfuir sans rien emporter.

Profond�ment touch� au cuir chevelu et fortement choqu�, M. Ren� Bianucci avait aussit�t �t� secouru par ses coll�gues et les pompiers du centre de secours de l'Ile-Rousse, avant d'�tre �vacu�, par ambulance, sur l'antenne m�dicale d'urgence de Calvi.

Le v�hicule utilis� par les braqueurs, avait �t� retrouv� en d�but d'apr�s-midi dans un village proche de l'Ile-Rousse.

Meurtre de Michel Nicola� : 5 personnes en garde � vue

Un peu plus de deux mois apr�s le meurtre de Michel Nicola� sur le stade de football de Sartene, les policiers du SRPJ d'Ajaccio ont proc�d� � plusieurs interpellations dans la r�gion sartenaise et 5 personnes ont �t� plac�es en garde � vue. Le 22 janvier dernier, l'entra�neur de Sartene, alors qu'il se trouvait seul sur le terrain, avait �t� atteint d'une dizaine balles. Evacu� sur l'h�pital d'Ajaccio il devait y d�c�der 6 jours plus tard. L'intervention du SRPJ d'Ajaccio semble donner corps � l'hypoth�se que nous avons formul� selon laquelle la mort de Nicola� serait li�e � l'assassinat du p�re et de son fils il y a quelques temps � Ajaccio.

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