Jos� Rossi veut � mobiliser les meilleurs ouvriers pour construire la nouvelle maison corse �.
MERCREDI, 3 decembre 2003
Le pr�sident de l'Assembl�e de Corse, l'UMP Jos� Rossi, a annonc� mardi dans un message tr�s franc ma�on qu'il m�nerait sa propre liste aux �lections territoriales de mars prochain en Corse. Un discours tr�s � fraternel � pour ramasser des miettes substantielles.

L'UMP n'investira officiellement personne en Corse car au moins deux listes comprenant des personnalit�s de ce parti seront en lice au premier tour: celle de M. Rossi et, m�me s'il n'a pas encore officiellement d�clar� sa candidature, celle emmen�e par le d�put� UMP de Corse-du-Sud Camille de Rocca-Serra, au profit duquel le pr�sident du Conseil ex�cutif de la Collectivit� territoriale de Corse, Jean Baggioni (DVD), a annonc� r�cemment qu'il abandonnait la t�te.

"Au moment o� l'Assembl�e de Corse dispose de pouvoirs financiers et fiscaux accrus et o� elle devra mettre en �uvre le plan exception d'investissement (PEI, pr�s de 2 milliards d'euros sur 15 ans), je veux mettre mon exp�rience et ma connaissance des dossiers insulaires au service des Corses", a d�clar� M. Rossi � l'AFP en annon�ant qu'il emm�nera une liste nomm�e "Au service de la Corse".

"Je tenterai de contribuer, de mani�re d�cisive, � l'�mergence d'un projet f�d�rateur sur lequel nous pourrons former un ex�cutif fort et stable", a affirm� l'ancien ministre, ancien d�put� et ancien pr�sident du groupe D�mocratie Lib�rale (DL) � l'Assembl�e nationale.

La multiplication, pour les territoriales, des listes � droite mais aussi � gauche, ainsi que la pr�sence d'une ou deux listes nationalistes capables d'emporter de 20 � 30% des suffrages, ne devraient permettre ni � la droite ni � la gauche de d�gager une majorit� absolue, selon nombre d'observateurs politiques et d'�lus de Corse. Une majorit� de gestion devra alors se former apr�s les �lections, rassemblant les �lus d'au moins quatre ou cinq groupes.

Le message de Jos� Rossi publi� dans Corse-Matin est d�inspiration tr�s franc-ma�onne bien que son auteur n�ait pas mis les pieds dans une loge depuis des ann�es. Mais tous les moyens sont bons pour retrouver un poste de pr�sident. Il fait donc appel aux � ouvriers � pour construire � une maison � langage typiquement franc-ma�on. Un autre � fr�re � a utilis� le m�me langage : Jean-Jacques Colonna d�Istria, fondateur de la maison d��dition La Marge, jug� pour trois chefs d�inculpation dont escroquerie et abus de biens sociaux. Usant et d�aucuns diront abusant de son appartenance � la GNF, il a r�ussi � faire � ce qu�aucun �cho ne paraisse dans la presse quant � son proc�s.

Le Journal de la Corse, pourtant un excellent hebdomadaire n�a pas pip� mot pas plus que l�Unique, Corse-Matin qui conna�t parfois quelques rat�s quant � sa mission de service public. On regrettera au passage que FR3 Corse ait gard� le silence sur cet �v�nement tout comme France Bleu RCFM qui a r�ussi � ne pas en dire un mot. La presse corse� un roman qui ne dit rien.

Faut-il y voir la puissance de la franc-ma�onnerie dans une �le qui compte 4000 fr�res et s�urs ? Un peu quand m�me ! Ou alors il s�agirait de manque de savoir-faire ?

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