Le voiture d�une journaliste du Figaro a �t� mitraill�e en Corse dans le village o� avait �t� plastiqu�e la voiture d�un policier.
La voiture d'une journaliste du Figaro, Christine Clerc, auteur d'un article d�non�ant la violence contre les continentaux dans l'�le, a �t� mitraill�e dans la nuit de jeudi � vendredi.
Les coups de feu ont �t� tir�s vers 01h00 vendredi sur la voiture de la journaliste gar�e dans une rue de Tolla, un village de Corse-du-Sud � trente kilom�tres d'Ajaccio, o� elle �tait en vacances.
Sept impacts ont �t� relev�s sur le v�hicule, dont le pare-brise avant et la vitre lat�rale, c�t� conducteur, ont vol� en �clats. Aucune inscription n'a �t� relev�e et l'action n'a pas �t� revendiqu�e.
C'est le maire du village qui a signal� les faits aux gendarmes.
Le parquet d'Ajaccio a �t� saisi et, a priori, l'affaire ne devrait pas �tre transmise � la section antiterroriste du parquet de Paris.
La direction du Figaro, qui �tudie le d�p�t d'une plainte, estime que c'est la position du journal pour "le respect de l'�tat de droit en Corse qui a d�plu � beaucoup de personnes" et lui a valu cet attentat, a d�clar� le directeur de la r�daction, Jean de Belot.
"Notre r�volte, notre �c�urement et notre inqui�tude est la m�me, qu'il s'agisse de cet attentat ou d'attentats comme il y en depuis longtemps contre l'�tat et ses repr�sentants, des entreprises ou des personnes physiques sur l'�le", a-t-il ajout�.
Le Figaro avait publi� le 1er septembre un article de Christine Clerc intitul� "�teins le feu et tire-toi !".
La journaliste racontait comment un policier originaire du continent et install� � Tolla en juin avec son �pouse avait d� quitter l'�le � la suite de menaces verbales et d'un attentat � l'explosif qui a d�truit sa voiture.
Le policier, qui avait contribu� � la lutte contre les incendies, a repris le bateau avec une indemnit� de 729 euros de l'�tat pour son voyage de retour, racontait la journaliste.
L'action contre la voiture de Christine Clerc rappelle un attentat similaire commis le 8 mars 1996 au pistolet-mitrailleur, en r�gion parisienne, contre la maison d'un journaliste de Lib�ration, Guy Benhamou, sp�cialis� dans les affaires corses. L'enqu�te n'a jamais abouti m�me si des amis de Fran�ois Santoni ont �t� fortement soup�onn� de ce coup de billard � plusieurs bandes.
L�investigateur s��l�ve �videmment contre de telles m�thodes qui rappellent celle des pires mouvements terroristes. Nous y reviendrons dans nos prochaines �ditions.
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