"Le rejet n'est pas un projet" a jug� Jean-Pierre Raffarin � propos du retrait des �lus nationalistes du groupe Corsica Nazione e l'Assembl�e de Corse. "Quand � la violence, elle conduit � l'impasse politique alors qu'il faut b�tir", ajoute le Premier ministre dans un entretien paru dans le quotidien r�gional "Nice Matin".
"En mars prochain, il sortira de nouveaux �lus des urnes", explique le chef du gouvernement. Ensemble, il faudra dialoguer et travailler".
"En ce qui concerne les �lections", ajoute M. Raffarin, "je souhaite qu'un projet de loi puisse instaurer la parit� en Corse, au moment de la composition des listes". "Ce n'�tait pas le cas jusqu'alors", note-t-il. "Il faut adapter cette sp�cificit� � la r�gle nationale et donner une vraie place au courage des femmes corses".
Par ailleurs, admettant que parfois le gouvernement va "trop vite", Jean-Pierre Raffarin avoue qu'il aurait "aim� avoir un an de plus pour convaincre les Corses" d'accepter la r�forme institutionnelle de l'�le qu'ils ont rejet�e lors du r�f�rendum du 6 juillet. "Mais le calendrier des �lections r�gionales de 2004 nous en a emp�ch�s".
De telles paroles apparaissent comme une forme d�autocritique un peu tardive et peut-�tre un semblant d�ouverture concernant une �ventuelle avanc�e institutionnelle.
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