Sur les trois Corses arr�t�s mardi au Portugal (voir �galement ci-dessous), un seul est en d�finitive fich� comme militant nationaliste. Il aurait �t� militant de l�organisation clandestine de Fran�ois Santoni et de Jean-Michel Rossi, Armata corsa.
Un second homme pris par la police portugaise est consid�r� comme sympathisant mais d�une autre organisation dont le sigle n�a pas �t� pr�cis� et le troisi�me est fich� pour banditisme.
Le directeur adjoint de la police judiciaire r�gionale, Jose Almeida Rodrigues a indiqu� que les trois hommes avaient d�j� d�j� �t� condamn�s pour vols � main arm�e et trafic international de stup�fiants et qu'ils "pourraient faire partie d'une organisation criminelle corse", selon les termes du
Il a ajout� qu'aucun �l�ment n'avait jusqu'ici permis d'�tablir l'appartenance des trois hommes au FLNC contrairement � ce qu�avait annonc� en premier lieu la police de Viseu.
Les recherches continuent � Viseu pour retrouver les deux braqueurs restants qui ont r�ussi � �chapper aux policiers. Les fuyards vont vraisemblablement chercher � regagner le nord de l�Espagne.
L�h�pital de Sain Teotonio o� sont soign�s deux des braqueurs est mieux surveill� qu�une banque. L��quipe de d�minage en a fouill� les moindres recoins pour y trouver des explosifs.
Une certaine nervosit� est perceptible � Viseu o� la simple pr�sence d�un �tranger dans la Banque Portugaise de l'Atlantique, a fait se d�placer la police. Le malheureux venait d�poser 54 000 dollars.
La police a retrouv� dans les v�hicules utilis�s par les braqueurs des pistolets mitrailleurs, des t�l�phones portables, environ 40 000 euros, des munitions, des gilets pare-balles entre autres objets. La police recherche toujours l�argent vol� ces trois derni�res semaines dans plusieurs banques (plus de 80 mille euros).
Les mauvaises communications entre diff�rents services de police ont oblig� les agents � utiliser leurs t�l�phones portables durant la poursuite. Il est vrai que la police portugaise n�est pas habitu�e � un tel professionnalisme.
Nos informations selon lesquelles les braqueurs auraient � voir avec l�ancienne bande de Louis Carboni semblent plus que s�rieuses.
|
|