Afin de r�pondre aux partisans du � oui � qui avaient d�nonc� la note de No�l Sarrola, pr�sident du conseil g�n�ral de la Corse du Sud, les partisans du "non" au r�f�rendum du 6 juillet, � l'exception des communistes, ont d�nonc� mardi � Ajaccio "les graves entorses � l'�thique r�publicaine commises par le ministre de l'Int�rieur" Nicolas Sarkozy, qui fait des "promesses conditionnelles" en pleine campagne officielle pour la consultation.
Trois des quatre groupes d�fendant le "non", des �lus divers droite, l'UDF et des radicaux de gauche, ont annonc� dans une d�claration commune au cours d'une conf�rence de presse qu'ils allaient saisir la commission de contr�le du scrutin du 6 juillet sur la base de l'article L-108 du code �lectoral.
Cette initiative a �t� prise au lendemain de la r�ception � Paris par M. Sarkozy des deux pr�sidents de l'association des maires de Haute-Corse et de Corse-du-Sud, avec qui il a �voqu� la possibilit� de d�plafonnement des taux de subvention aux communes, a expliqu� J�r�me Polverini (DVD), chef de file du Rassemblement r�publicain pour le Non.
Ce dernier a �galement cit� les "promesses conditionnelles" de r�glement de la dette agricole, r�cemment annonc�es par le ministre.
"Ce sont des bonnes mesures mais leur pr�sentation, en pleine campagne officielle, est scandaleuse et frauduleuse", a critiqu� �mile Zuccarelli, d�put�-maire PRG de Bastia.
Les partisans du "non" ont par ailleurs appel� "solennellement l'attention de chaque citoyen de Corse sur la gravit� constitutionnelle de la suppression des d�partements, qui n'est autre qu'une mesure de d�sassimilation statutaire de la Corse par rapport � la nation".
Le "non" est donc "un non de r�sistance", a d�clar� le s�nateur radical de gauche Nicolas Alfonsi. "Est-ce que le g�n�ral de Gaulle aurait appuy� une telle r�forme? Certainement non ou pas comme cela", a dit M. Polverini, en faisant r�f�rence � l'appel � voter "oui" lanc� vendredi par le pr�sident Jacques Chirac. M. Polverini, faut-il le souligner n�a jamais connu le g�n�ral de Gaulle mais il est de bon ton d��voquer l��me � combien silencieuse des grands disparus. Ca ne co�te rien, �a ne rapporte rien mais �a permet de parler pour ne rien dire ce qui est en soi un v�ritable m�tier que M. Polverini semble poss�der sur le bout des doigts.
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