Jean-Louis Debr�, le pr�sident de l�Assembl�e nationale et ancien ministre de l�int�rieur, a estim� mercredi que le "non" des Corses au r�f�rendum du 6 juillet montrait qu'il ne fallait pas trop "cultiver" leur sp�cificit� institutionnelle et que ce r�sultat t�moignait de leur attachement � la R�publique. "� un scrutin qui posait un probl�me institutionnel, ils ont montr� en �tant presque � 50-50 que le probl�me de la Corse n'�tait pas d'abord un probl�me institutionnel", a d�clar� le pr�sident de l'Assembl�e nationale sur France-Inter.
Jean-Louis Debr�, qui s'exprimait pour la premi�re fois depuis la consultation de dimanche, a estim� que les Corses avaient manifest� � leur attachement � la France, � la R�publique et � la d�mocratie. Ce n'est pas un �chec. Il n'y a jamais d'�chec � consulter le peuple�Ce vote ne doit entra�ner � l'�gard de la Corse, pour ceux qui �taient les initiateurs de ce referendum ou les partisans du oui, ni amertume, ni indiff�rence", a d�clar� l'ancien ministre de l'Int�rieur �Il y a eu un d�bat d�mocratique et il y a eu une r�ponse d�mocratique. Il n'y a pas eu de vainqueur ni de vaincu �, a-t-il soulign�.
Le m�me homme interrog� fin juin sur le r�f�rendum du 6 juillet sur le statut de la Corse, souhaitait � que les habitants de l'�le de Beaut� � votent � oui �' et s'investissent dans ces institutions pour marginaliser ceux qui les am�nent vers le chemin de la violence et pour montrer qu'il n'y a qu'une voie pour la Corse: c'est celle de la France �.
Il se montrait optimiste sur l'issue du scrutin y voyant une mani�re pour les Corses de montrer clairement qu'ils veulent rester accroch�s, amarr�s � la France. Et de conclure: � Pour moi, la France, sans la Corse, ce n'est pas la France. Et il est inimaginable pour moi qui aime la Corse que cette �le se d�tache du continent �.
Auparavant, le m�me Jean-Louis Debr� s��tait montr� tr�s r�serv� sur la r�forme de d�centralisation de Jean-Pierre Raffarin, et avait critiqu� en octobre dernier "l'int�grisme d�centralisateur" du Premier ministre. � Je souhaite, avait-il dit, que cette d�centralisation ne permette pas la renaissance, le renouveau, ou le d�veloppement du f�odalisme �. En un mot comme en mille, Jean Louis Debr� �tait contre le � oui �, tout contre, comme dirait Sacha Guitry.
|
|