La CGT Corse avait promis de cr�er des incidents de mani�re � dramatiser la situation. Ses responsables s��taient r�unis en grand secret et avaient mis au point un sc�nario qui depuis quelques jours est en train de se d�rouler. C�est au sein du syndicat la fraction la plus dure par ailleurs membre du Parti communiste, qui a d�cid� de profiter du mouvement social pour faire capoter le r�f�rendum. Beaucoup de ces hommes sont des alli�s d��mile Zuccarelli, le d�put� maire de Bastia et surtout un opposant farouche � la r�forme de Nicolas Sarkozy. Par ailleurs, les responsables CGT ont compris qu�il y avait l� une fa�on de � marginaliser � le syndicat nationaliste STC. En cons�quence, les militants du STC sont interdits de parole et il a �t� demand� aux plus agressifs de la CGT de multiplier les incidents.
Mardi ce sont des milliers de manifestants qui se sont press�s devant la pr�fecture. Comme pr�c�demment lors de la venue de Nicolas Sarkozy, les militants CGT avaient fait le plein de tire-fonds tout droit sortis des ateliers du chemin de fer. Ils en ont bombard� les forces de l�ordre jusqu�� ce que celles-ci rentrent dans le p�rim�tre de la pr�fecture. Puis ce sont 150 personnes dont des dirigeants bien connus � Bastia qui ont fait basculer les grilles de mani�re � provoquer une r�action des forces de l�ordre ce qui n�a pas manqu� d�arriver.
Prochaine �tape de la d�stabilisation : la venue du premier ministre qui risque fort de d�clencher des �meutes � Bastia.
� Ajaccio, la CGT avait pr�vu d�investir la pr�fecture mais le faible nombre de manifestants et leur peu de d�termination n�a pas permis cette offensive. Nous tiendrons bien entendu nos lecteurs du d�roulement des �v�nements au fur et � mesure qu�ils arriveront. En attendant la Corse est l�une des r�gions les plus mobilis�es contre les mesures gouvernementales et vraisemblablement la gr�ve va �tre reconduite dans bon nombre de secteurs. Le mouvement joue ind�niablement contre le oui au r�f�rendum. Les partisans du oui esp�rent maintenant que la gr�ve va s��tendre � la Poste perturbant ainsi le bon d�roulement de la campagne et obligeant le t�tu Sarkozy � repousser l��ch�ance � septembre voire octobre.
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