"Il est important que la voix de la gauche en faveur du oui s'exprime", a indiqu� � l'AFP M. Lang, qui sera accueilli � Bastia par le d�put� de Haute-Corse Paul Giacobbi (PRG), partisan de la cr�ation d'une collectivit� unique dans l'�le.
M. Lang pourrait �tre la seule personnalit� de gauche � se d�placer en Corse, o� le "oui" a jusqu'� pr�sent �t� d�fendu par Jean-Pierre Raffarin et Nicolas Sarkozy, et le sera de nouveau, le 3 juillet, par le pr�sident de l'UMP, Alain Jupp�.
"C'est un oui franc et massif que j'exprimerai", a expliqu� M. Lang. "Cette position est logique puisqu�une bonne partie de la gauche a d�fendu tr�s ardemment le processus de Matignon et que la r�forme propos�e n'aurait pas �t� possible sans ce long travail de r�flexion et d'explication", a ajout� le d�put� du Pas-de-Calais, en pr�cisant avoir re�u l'accord de Fran�ois Hollande, le premier secr�taire du PS.
Le PS a appel� � voter oui au r�f�rendum, m�me si des voix � l'int�rieur, comme celle du dirigeant de Nouveau Monde, Jean-Luc M�lenchon, se sont prononc�es pour le non.
Jean Glavany, ancien rapporteur sur la Corse et ancien ministre de l�Int�rieur a ironis� sur "le mea culpa" de Jacques Chirac, qui "aujourd'hui soutient le processus de Matignon" de Lionel Jospin pour la Corse.
"Avec Chirac, cela change tout le temps. Aujourd'hui, il soutient le processus de Matignon, il dit m�me du bien de Lionel Jospin alors qu'il l'a si longtemps critiqu�", a d�clar� l'ancien ministre de l'Agriculture sur Europe 1, en commentant les d�clarations du chef de l'�tat au quotidien Corse-Matin appelant � voter "oui" � la consultation du 6 juillet en Corse.
Jean Glavany a ajout� qu'il r�pondrait "oui" � la question pos�e sur l'assembl�e unique, mais que "le r�f�rendum ne r�soudrait pas tout". "Le processus de Matignon ne s'arr�tait pas � la r�forme institutionnelle".
Il a jug� "tr�s maladroit" de la part de Jacques Chirac de demander aux Corses de voter "oui" le 6 juillet pour "affirmer (leur) attachement � la France et � la R�publique".
"Cette mani�re de poser la question est suicidaire pour le r�f�rendum et je trouve cela tout � fait dommageable", a dit le d�put� socialiste.
Selon M. Glavany, en s'exprimant ainsi, Jacques Chirac "d�tourne un r�f�rendum de son objet et prend le risque que la r�ponse au r�f�rendum ne soit pas la r�ponse � la question pos�e".
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