Ceux qui prient pour que rien ne bouge
SAMEDI, 28 juin 2003
� gauche, Jean-Luc M�lanchon, l�ancien militant de l�Organisation Communiste Internationaliste et ancien responsable de la Gauche socialiste, a appeler de ses v�ux la victoire du � non �. Il est vrai que cela donne quelques espoirs aux partisans du � oui � puisque le bonhomme a toujours �chou� dans tous les paris qu�il s��tait lanc� en politique. R�actionnaire de l�extr�me-gauche, Jean-Luc M�lanchon pr�ne la conservation dans le formol d�une France format�e 1793, an II de la R�volution fran�aise et fig�e dans son rigorisme. Et vive la modernit� !

Dans la droite insulaire, quelques maires ont appel� � voter non. L�un d�entre eux, J�r�me Polverini, vient de rejeter l�argumentation du pr�sident de la R�publique : "Jacques Chirac nous explique en somme que nous votons � qui perd gagne (...) que le FLNC et les nationalistes font voter oui pour marquer leur attachement � la France", a r�agi l'�lu divers-droite J�r�me Polverini, chef de file du "rassemblement r�publicain pour le non", en r�f�rence au soutien apport� au "oui" par les nationalistes de Corsica Nazione.

"Ceux qui h�sitaient ont d�sormais un bon motif pour voter non: Jacques Chirac, qui aurait �t� mieux inspir� de nous laisser libres, prend les Corses pour des sots et trop, c'est trop", conclut M. Polverini dans un communiqu�.

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