Guy Meria, inspecteur principal de l'action sanitaire et sociale, � la DDASS de Haute-Corse a publi� le communiqu� suivant: � La semaine derni�re une coll�gue de travail, effectuant un travail social aupr�s des plus d�munis de ce d�partement, a �t� victime d'un attentat. Au-del� des d�g�ts mat�riels (voiture inutilisable, maison avec toit �ventr�, portes et vitres cass�es) je vous ferai gr�ce des d�g�ts psychologiques, du ressenti de toute cette petite famille qui avait choisi de vivre en Corse, terre dite d'accueil, d'ouverture et de g�n�rosit�.
� Je vous pr�ciserai que ma coll�gue n�a rien demand� ni � moi-m�me, ni aux organisations syndicales et que ce communiqu� est une d�marche qui m'est tout � fait personnelle. Alors, comme apr�s tout attentat, on s�interroge sur les causes? Est-ce un acte r�volutionnaire? J'en doute ou bien alors la r�volution serait tout simplement en train de se retourner contre les petits, contre ceux qui aient les autres, plus vuln�rables encore, contre ceux qui essayent d�apporter leur pierre � la reconstruction d�une �le qui en a tant besoin. Est-ce l�acte d�un d�s�quilibr� ou d�un voyou dont les gestes, invariablement demeurent impunis car bien s�r personne n�a rien vu, rien entendu.
Ce que je sais, c�est que ma coll�gue est profond�ment meurtrie. Elle ne dira rien . Elle s�en ira � cause du comportement d�un l�che, qui a agi la nuit, � visage couvert pour commettre son forfait. Qu�il sache que son acte est odieux et m�prisable, qu�il a fait du mal � notre Corse. Qu�il sache aussi qu�en tant que Corse, au service de cette �le depuis toujours, je condamne cette forfaiture avec vigueur, comme j'ai condamn� tous les actes � caract�re raciste et x�nophobe. �
� notre connaissance, l�auteur de ce forfait est un individu qui n�avait �t� satisfait par l�une des conclusions de cette assistante qui ne faisait que son travail. Par son geste criminel, il a terni un peu plus l�honneur de cette �le qui s�enfonce dans la barbarie.
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