Un groupe arm� clandestin a revendiqu�, au cours d'une conf�rence de presse clandestine dans la nuit de dimanche � lundi, une s�rie d'attentats en Corse et a critiqu� la politique gouvernementale en avertissant que l'�le n'avait "pas pour ambition de dispara�tre dans le moule de la d�centralisation fran�aise".Le groupe s'est exprim� au nom du FLNC (Front de Lib�ration Nationale Corse) et a revendiqu� trente-et-une actions, pour la plupart des attentats commis � l'automne dans l'�le, contre des banques, des b�timents publics ou des villas secondaires, dont une quinzaine dans la nuit du 17 au 18 octobre.Une partie de ces attentats avaient d�j� �t� revendiqu�s le 24 octobre par un groupe dissident du "FLNC Union des Combattants", dans un texte non authentifi� parvenu � une radio insulaire.La conf�rence de presse clandestine s'est d�roul�e dans le centre de l'�le en pr�sence d'une quarantaine de personnes cagoul�es et fortement arm�es, ont constat� les journalistes pr�sents. L'une d'entre elles, assise derri�re une table recouverte d'un drap portant le sigle FLNC, a lu un texte de quatre pages et demi.Cette d�monstration survient au lendemain d'une nouvelle revendication du "FLNC Union des Combattants" qui a endoss� la responsabilit� de trois attentats contre des b�timents priv�s. Elle intervient �galement quatre jours avant une nouvelle visite dans l'�le du ministre de l'Int�rieur Nicolas Sarkozy, pr�vue jeudi et vendredi.Dans le texte, le "FLNC" prend position face � la politique gouvernementale sans faire aucune allusion au r�f�rendum local du 6 juillet sur le nouveau statut de l'�le. "Le processus actuel ne peut nous convenir car il fait l'impasse sur l'essentiel de nos revendications historiques: reconnaissance du peuple corse comme seule communaut� de droit sur la terre corse, obligation de l'enseignement et de l'utilisation officielle de la langue corse, accession � la souverainet�", indique-t-il."Nous n'avons pas pour ambition de dispara�tre dans le moule de la d�centralisation fran�aise", ajoute ce groupe, en pr�cisant �galement "douter de la volont� r�elle de changement de politique au vu de la r�pression qui continue malgr� l'arr�t des actions politico-militaires".A l'approche du proc�s des assassins pr�sum�s du pr�fet Erignac, le groupe apporte par ailleurs son "soutien fraternel � tous militants emprisonn�s et recherch�s" et "souligne" le "caract�re �minemment politique de leur engagement".
Nous reviendrons sur cet �v�nement d�s demain.
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