Le groupe h�telier Accor a indiqu� dimanche qu'"en raison des �v�nements (attentat du FLNC contre un h�tel en construction � Bastia, ndlr) le groupe a confirm� � ses partenaires corses qu'il renon�ait au contrat de franchise qui les liait" sur cet h�tel, et pr�cis� en outre n'avoir "aucun projet de d�veloppement, m�me exploratoire, en Corse". Un beau r�sultat pour les clandestins qui voient ainsi des emplois possibles partir en fum�e et ce sans la moindre explication si tant est qu�il y en est.
L�h�tel Ibis (enseigne d'Accor) en construction a Bastia qui avait �t� la cible le 28 avril d'un attentat � l'explosif, ne sera donc vraisemblablement jamais achev� et le promoteur en fera les frais..
Accor a pr�cis� qu'il avait annonc� � ses partenaires corses d�s le 7 mai sa d�cision de mettre fin au contrat de franchise sur l'h�tel, "car nous n'avions plus toutes les conditions de s�curit� permettant d'envisager la poursuite du contrat".
Par ailleurs, r�agissant au communiqu� du FLNC samedi qui dit vouloir "interdire l'implantation des 17 projets du groupe Accor sur la Corse", un porte-parole du groupe a d�clar� qu'Accor avait "non pas dix-sept mais z�ro projet v�ritable et structur� de d�veloppement en Corse, qu'il s'agisse de construction ou de franchise". Selon des sources proches du FLNC les 17 projets sont une invention pure et simple de la direction du FLNC destin� � couvrir leur op�ration de racket.
"Il doit y avoir un malentendu", estime Accor qui "tient � pr�ciser de la fa�on la plus claire que ce communiqu� (du FLNC sur des projets d'Accor en Corse, ndlr) n'a pas de fondement". En parlant de � malentendu � le groupe Accor laisse entendre qu�il y aurait eu des discussions portant vraisemblablement sur la somme � verser � l�organisation clandestine.
Le FLNC Union des Combattants, principal mouvement clandestin arm�, a revendiqu� les principaux attentats commis en Corse depuis janvier.
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