Le dossier complet Acquaviva
Le 17 NOVEMBRE 1987 : Les organisations nationalistes
rendent hommage � GHJUVAN'BATTISTA ACQUAVIVA et
appellent tous les Corses � se rendre � ses obs�ques.
Le F.L.N.C, dans un communiqu� ci-joint, pr�cise que
GHJUVAN'BATTISTA ACQUAVIVA a �t� abattu par ROUSSEL
alors qu'il participait � une action commando. Le
F.L.N.C tente ainsi de metre un terme � certaines
rumeurs attribu�es par les nationalistes � la
gendarmerie selon lesquellles GHJUVA BATTISTA
ACQUAVIVA avait agi seul et qu'il serait mort
accidentellement au cours du bagarre avec le colon
ROUSSEL.
Le 18 NOVEMBRE 1987 : Plusieurs milliers de personnes
se recueillent devant la d�pouille de GHJUVAN'BATTI
lors de ses obs�ques � Ile-Rousse. Le F.L.N.C rend
hommage � son militant en tirant des salves d'honneur
� la sortie de la messe. La Pr�fecture donne l'ordre �
F.R.3 de ne pas diffuser les images ce qui sera fait.
DEPECHE AFP
Huit attentats commis dans la nuit en Haute-Corse
(AFP) - Huit attentats, dont deux tentatives, ont
vis� dans la nuit de jeudi � vendredi des b�timents
publics, des v�hicules appartenant � des gendarmes et
une banque en Haute-Corse, principalement dans la
Plaine orientale.
Ces actes n'ont pas fait de bless�. Ils n'ont �t� ni
revendiqu�s ni sign�s.
Cinq attentats ont �t� commis en l'espace d'une
demi-heure dans la plaine orientale, entre Bastia et
Porto-Vecchio. Le garage du centre de d�tention de
Casabianda a �t� fortement endommag�. Des d�g�ts moins
importants ont �t� caus�s � un b�timent de l'Institut
National de Recherche Agronomique (INRA) � San
Giuliano et � l'agence postale de Ghisonaccia. Dans
cette derni�re localit�, deux v�hicules priv�s
appartenant � des gendarmes, stationn�s � l'ext�rieur
du cantonnement, ont �t� d�truits par l'explosion de
charges. Deux charges n'ayant pas explos� ont �t�
d�couvertes devant les agences bancaires de la Soci�t�
G�n�rale et du Cr�dit Agricole � Moriani-Plage.
Par ailleurs, une r�sidence secondaire appartenant �
un g�n�ral � la retraite a �t� endommag�e � Manso, sur
la c�te occidentale.
Les gendarmes cherchaient aussi vendredi matin �
localiser le lieu de deux explosions entendues pendant
la nuit � Cervione (Haute-Corse).
La nuit pr�c�dente, deux villas et deux g�tes ruraux
avaient d�j� �t� vis�s par des attentats.
Un tract � la m�moire d'un militant du FLNC tu� il y a
quinze ans au cours d'une op�ration commando a �t�
d�couvert � proximit� du garage du centre de d�tention
de Casabianda, � Aleria (Haute-Corse), fortement
endommag� par un attentat, a-t-on appris aupr�s des
enqu�teurs. Il porte l'inscription "in memoria" en
faisant r�f�rence � Jean-Baptiste Acquaviva, tu� le 15
novembre 1987 par un agriculteur pied-noir au cours
d'une op�ration-commando du FLNC, principal mouvement
clandestin arm�, contre son exploitation � Sorbo
Ocagnano, au sud de Bastia. Mort � 23 ans,
Jean-Baptiste Acquaviva est depuis consid�r� comme un
h�ros de la cause nationaliste, comme en t�moigne
l'hommage que lui rend cette semaine l'hebdomadaire U
Ribombu.
Cette nouvelle s�rie intervient dans un contexte de
recrudescence des attentats sur fond d'apparente
rivalit� entre mouvements clandestins.
Le 24 octobre, un groupe s'appropriant le sigle FLNC,
cr�� par des dissidents du FLNC-Union des Combattants,
le principal mouvement arm�, avait revendiqu�, dans un
communiqu� non authentifi�, dix-sept attentats et
tentatives, commis notamment lors d'une petite "nuit
bleue" les 17 et 18 octobre. Une bonne partie d'entre
eux avaient �galement �t� commis des batiments publics
et des banques en Plaine orientale.
Le 5 novembre, le FLNC-Union des Combattants
endossait, � son tour, la responsabilit� d'une s�rie
d'attentats ayant vis� ces derni�res semaines des
banques, des �tablissements touristiques, des villas
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